mardi , 19 août 2025

Quand la Justice rencontre la Donnée à caractère personnel…

Dans la matinée du mardi 9 août 2025, dans la salle de réunion solennelle du Ministère de la Justice, il n’était pas question de verdicts, de plaidoiries ou de robes noires. Non.

Mais un dossier d’importance : la protection des données à caractère personnel.

Présidée par le Directeur de Cabinet du Ministre en charge de la Justice Bepoadi SININI, la rencontre a réuni cadres, conseillers et responsables institutionnels autour de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL). Objectif : rappeler que dans un monde de plus en plus digitalisé, chaque donnée à caractère personnel est un justiciable qu’il faut défendre.

« Mesdames et Messieurs, dans ce procès fictif, les données à caractère personnel sont les plaignantes, et c’est à nous de les défendre contre les abus numériques », a déclaré avec un sourire le Directeur de Cabinet, dans un style mêlant droit et humour.

Le discours de la CIL, lu par le Commissaire Lassina GUITTI, représentant la Présidente Dr Halguièta NASSA/ TRAWINA, a insisté sur l’importance pour le ministère – dépositaire d’informations sensibles – de se conformer à la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021.

“Parce que derrière chaque casier judiciaire en ligne, chaque plateforme d’e-justice, chaque base de données traitée par les tribunaux, se cachent… les données à caractère personnel des citoyens. Et celles-ci méritent protection autant qu’un plaignant mérite défense” a dit le Commissaire GUITTI.

La CIL a rappelé quatre grands points :

  1. Clarifier les obligations légales, pour que chaque acteur sache « ce qui est légal… et ce qui relève du délit numérique ».
  2. Sécuriser les traitements, car « un dossier qui fuit sur internet, c’est pire qu’une fuite de témoin au tribunal ».
  3. Nommer un Délégué à la Protection des Données (DPO), ce « nouveau juge de paix du numérique ».
  4. Encadrer les transferts internationaux, histoire d’éviter que « les données personnelles prennent la fuite sans visa ».

Le Directeur de Cabinet, dans un ton complice, a lancé : « À la Justice, nous savons protéger les témoins. La CIL vient aujourd’hui nous apprendre à davantage mieux protéger… leurs données. Et croyez-moi, les données sont parfois plus bavardes que les témoins eux-mêmes »

Dans une ambiance studieuse mais ponctuée de sourires, la CIL a réaffirmé sa disponibilité à accompagner le ministère : formations, conseils techniques, cartographie des traitements… autant de pièces à conviction pour bâtir une administration moderne et digne de la confiance du peuple.

La séance s’est conclue par une phrase pleine d’esprit du Directeur de Cabinet :
« Si protéger les données est un délit, alors nous plaiderons tous coupables… mais coupables de diligence et de conformité ! »

Un clin d’œil qui en dit long : désormais, Justice et CIL travaillent main dans la main pour que la protection des données à caractère personnel ne soit pas seulement un principe, mais un verdict appliqué au quotidien.

Et vous, chers citoyens connectés : vos données à caractère personnel, vous les défendez comment ?

Protéger vos données à caractère personnel, notre mission.

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Direction de la Communication et des Relations Publiques – CIL

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A propos Lika DRABO

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